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L’événement avait été largement mis en scène à l’époque et présenté par le gouvernement comme « une victoire historique pour la France ». Le 15 janvier 2024, Bruno Le Maire, alors ministre de l’économie, s’était déplacé à Dunkerque (Nord) pour vanter « une nouvelle révolution industrielle », après la signature du contrat d’aide entre l’Etat et ArcelorMittal pour décarboner sa plus importante aciérie en France.

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L’usine de Dunkerque figure parmi les cinquante sites industriels les plus émetteurs de gaz à effet de serre dans le pays. Un rapport de l’ONG Réseau Action Climat, publié en juillet 2024, souligne qu’avec ses deux sites de Dunkerque et de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône), ArcelorMittal contribue à lui seul pour 16 % des émissions industrielles françaises et même pour 2,8 % des émissions nationales de gaz à effet de serre, tous secteurs confondus.

Plus d’un an après la visite gouvernementale, le projet semble plus que jamais au point mort. ArcelorMittal a, en effet, annoncé en novembre 2024 son report sine die, expliquant que la crise de l’acier en Europe ne lui permet pas de faire de tels investissements pour le moment. Un retard qui inquiète les salariés sur la pérennité du site nordiste, alors que la multinationale a annoncé, le 23 avril, un plan de suppression de 636 postes en France, dont 295 à Dunkerque.

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