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Est-ce l’amorce d’une négociation sincère ou le début d’un jeu de dupes qui mènera à une censure, voire à une nouvelle dissolution ? Les oppositions comme Matignon avancent en terrain miné et le compromis paraît toujours introuvable.

Sébastien Lecornu, premier ministre sans majorité et sans gouvernement pour l’heure, a reçu mercredi 17 septembre, les représentants du Parti socialiste (PS), des Ecologistes, du Rassemblement national (RN), des communistes et de Place publique. Cette première prise de contact officielle avec les principaux groupes d’opposition à l’Assemblée nationale fut l’occasion pour le locataire de Matignon d’évaluer ses chances d’arracher un accord de non-censure avec la gauche sur le budget. Et pour le PS, point de bascule de cette discussion à haut risque, de maintenir la pression.

A l’issue de près de deux heures d’un « dialogue républicain », les socialistes ont eu le sentiment de n’avoir « rien » obtenu, mercredi matin. C’est en tout cas le message qu’ils ont voulu faire passer au sortir de la réunion. « Pour l’instant, nous sommes restés sur notre faim », a déclaré le premier secrétaire du PS, Olivier Faure. Soucieux de montrer les muscles, il a agité la menace d’une motion de censure qui pourrait être votée dès la déclaration de politique générale, début octobre, si le premier ministre n’accordait aucune concession majeure.

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