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Cinq semaines après le meurtre d’Aboubakar Cissé, un jeune Malien de confession musulmane poignardé à mort, le 25 avril, dans une mosquée de La Grand-Combe (Gard), un deuxième homicide à motivation raciste et antimusulmane a eu lieu dans le Sud, celui d’un Tunisien de 45 ans, tué par balles, samedi 31 mai, à Puget-sur-Argens (Var). Pour ces deux meurtres, la justice a retenu le racisme comme circonstance aggravante. Mais, contrairement à la première affaire, instruite par un magistrat du pôle criminel de Nîmes, le Parquet national antiterroriste (PNAT) s’est, cette fois-ci, saisi des investigations.

Cette enquête préliminaire du PNAT a été ouverte, lundi 2 juin, pour « assassinat et tentative d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste, commis en raison de la race ou la religion », ainsi que pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle ». Depuis la résurgence de la menace terroriste d’ultradroite, constatée en 2017 par les services de renseignement, la justice a ouvert vingt enquêtes terroristes en lien avec cette idéologie, pour l’essentiel des projets d’attentats déjoués. Pour autant, en six ans d’existence, le PNAT, créé en 2019, ne s’était encore jamais saisi d’un meurtre possiblement inspiré par les idées d’ultradroite, jusqu’à aujourd’hui.

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