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Moins de 50 mètres séparent le bar Le Lamparo, où un pompier a été tué, lundi 23 décembre, de la cathédrale d’Ajaccio, où a été célébré son enterrement, cinq jours plus tard. D’un côté de la route, face à la mer étale, la terrasse de l’établissement, fermé depuis, est vide. Des bougies ont été déposées sur le comptoir extérieur. Six personnes ont été blessées et une autre tuée après qu’un homme a fait feu dans la soirée, vers 23 h 20, alors que ce temple de la jeunesse dorée ajaccienne était bondé. Des Ajacciens font désormais le signe de croix quand ils passent devant sa façade.

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Face à cet autel improvisé, sur le parvis de la cathédrale, une haie d’honneur de soldats du feu s’est constituée, tandis qu’une dizaine de confréries religieuses se sont massées derrière leur bannière pour rendre un ultime hommage, le 28 décembre, à Pierre-Louis Giorgi, 33 ans, décédé des suites de ses blessures. Bon nombre de commerces du centre-ville avaient baissé leur rideau, en signe de solidarité, dans l’après-midi.

La foule nombreuse, qui parle bas de ce « traumatisme », est serrée sur la placette jouxtant l’édifice pour écouter en silence la messe et les prises de parole sous un ciel limpide. Finalement les mots claquent : « Allons-nous manquer de courage pour réagir individuellement et collectivement face à ce fléau qui pourrit la vie des Corses depuis trop longtemps ? », demande l’un des orateurs.

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