après la libération des 20 derniers otages vivants, Israël dit avoir relâché 1 968 prisonniers palestiniens

Plusieurs bus transportant les prisonniers libérés ont été accueillis par une foule en liesse à Ramallah, en Cisjordanie occupée, et à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza.

A Ramallah, une explosion de joie a accompagné l’arrivée des premiers véhicules. Pour beaucoup, ces retrouvailles étaient les premières en liberté depuis des années, voire des décennies. « C’est un sentiment indescriptible, une renaissance », a confié à l’Agence France-Presse Mahdi Ramadan, un détenu tout juste libéré, encadré par ses parents.

Plusieurs bus ont ensuite gagné Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, accueillis par des milliers de personnes qui agitaient le drapeau palestinien et celui du Hamas. A leur descente, certains prisonniers sont chancelants, d’autres rayonnent en regardant tout autour d’eux ou s’agenouillent pour embrasser le sol, en pleurs.

Puis, à pied, en fauteuil roulant ou épaulés par des membres du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) à la chasuble blanche, ils rejoignent la cour du complexe hospitalier Nasser de Khan Younès, une grande ville de la partie méridionale du territoire palestinien, presque entièrement détruite par la guerre.