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Et maintenant « au travail », a réagi Sébastien Lecornu en quittant l’Assemblée nationale à pied pour rejoindre Matignon. Ce jeudi 16 octobre, le premier ministre a passé sa première épreuve du feu au Palais-Bourbon en échappant aux deux motions de censure déposées par le groupe de la France insoumise (LFI) et du Rassemblement national (RN), dans la foulée de sa nomination à Matignon et avant sa déclaration de politique générale.
Le Parlement s’est donc offert quelques semaines au moins de stabilité a priori et va, enfin, pouvoir lancer sa session après avoir été quasiment à l’arrêt technique depuis la mi-juillet. Cette non-censure permet surtout de maintenir les débats dans l’Hémicycle sur le budget, qui doivent débuter le vendredi 24 octobre en séance, alors que le calendrier pour faire adopter le texte s’annonce déjà plus que serré.
« Cela montre qu’il y a chez les députés une volonté de trouver un chemin pour le pays plutôt que de retourner dans la crise », s’est réjoui le député (Renaissance) de Moselle Ludovic Mendes. A la sortie de l’Hémicycle, la présidente (Renaissance) de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, qui s’était entretenue avec Sébastien Lecornu avant les résultats, s’est félicitée que le pays ait dorénavant « une stabilité gouvernementale qui puisse s’installer ».
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