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Histoires Web samedi, mai 31
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Dernier concert de la saison musicale du Musée du Louvre, à Paris, Troubadours en jardins andalous retrace la rencontre de deux mondes, les musiques médiévales occidentale et arabo-andalouse, qui se sont parlé, heurtés, interpénétrés, notamment au sein du territoire de l’Espagne d’Al-Andalus, où cohabitent alors juifs, chrétiens et musulmans. Luth médiéval, vièle à archet, harpe gothique, voix et flûte à bec, l’ensemble ApotropaïK (« apotropaïque » : littéralement, qui conjure le mauvais sort) s’est agrégé aux percussions orientales (tabla, riqq et daf) de Yasmine Rabet, à l’oud de Khaled Aljaramani, à la kouitra (luth algérien à manche court) de Meryem Koufi, également chanteuse.

La soirée du mercredi 28 mai s’est ouverte avec une pièce instrumentale traditionnelle, Bachraf Al Adjami (« ouverture du Franc »), sorte de marche monodique où chacun insère à son tour réponses, commentaires et ornementations. Fondé en 2015, l’ensemble ApotropaïK s’est donné pour mission d’apporter aux musiques anciennes (son répertoire s’étend du XIIe au XVe siècle, des premiers chants de troubadours à l’orée de la Renaissance) un regain de sensibilité, de fraîcheur, d’inventivité et d’audace.

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