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Histoires Web lundi, janvier 27
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En 2021, alors qu’ils venaient de recevoir le prix Pritzker, équivalent du Nobel en architecture, Anne Lacaton et Jean-Philippe Vassal ont été invités à participer au concours de la Villa Hegra d’Al-Ula, future petite-cousine de la Médicis de Rome, et l’ont remporté. Connue pour ses prises de position en faveur de la réhabilitation, du respect du vivant, pour son approche humaniste de l’architecture, l’agence avait peu travaillé hors de France jusque-là. Anne Lacaton revient sur l’aventure de ce projet.

Où en est le projet de la Villa Hegra ?

Après avoir rendu notre mission de concept, nous sommes restés six mois sans nouvelles. Les choses semblent aujourd’hui en train de se mettre en place. Le projet doit être transféré à un lead architect, qui dirigera la construction. Notre rôle se limitera alors à une forme de surveillance. C’est ce que prévoit le système RIBA [le cadre administratif anglo-saxon qui régit la conception architecturale en Arabie saoudite]. Mais aucune date n’a encore été fixée.

Comment avez-vous réagi à l’invitation qui vous a été faite ?

C’est l’agence française Afalula [qui a pour mission d’accompagner la transformation du site saoudien] qui nous a contactés. Les vues du site avaient quelque chose de fascinant. Et les gens d’Afalula pensaient, à cette époque, qu’ils contrôleraient le projet. On a compris qu’ils seraient maîtres d’ouvrage. On a accepté d’y aller, même si les choses paraissaient compliquées.

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