Amours de jeunesse : « Je lui dis que je n’attends rien. Mais au fond, j’attends un peu, c’est vrai »

Première rencontre

En 1990, je fais mes études sur le continent, à Marseille. J’ai 20 ans. L’été venu, je trouve un petit boulot dans ma Corse natale, pour financer ma vie étudiante. Après le travail, ma routine est simple : je file à la plage, rentre me doucher, et je sors danser. Un soir en discothèque, un militaire m’aborde. Il est en bande, ils sont en tenue, ça me fait rire.

C’est un Corse, mais il fait son service à Gap [Hautes-Alpes]. Rien de bien intéressant. Comme il n’y a pas 50 endroits pour sortir, on se croise un autre soir. Il revient à la charge ; en civil cette fois. Là, il me plaît. Grand blond aux yeux bleus, très drôle, foutu comme un nageur, il me fait la cour, j’aime bien. Christophe. On a des amis en commun, je sais qu’on se reverra.

Il vous reste 90.84% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.