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Histoires Web jeudi, juin 19
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Le suspense était aussi ténu que la copie d’un cancre au baccalauréat. Seule candidate en lice, Amélie Oudéa-Castéra a été élue, jeudi 19 juin, présidente du Comité national olympique et sportif français (CNOSF). Elle succède à David Lappartient, qui avait annoncé, en mars, sa volonté de ne pas se représenter au lendemain de sa défaite pour la présidence du Comité international olympique.

L’élection d’Amélie Oudéa-Castéra, 47 ans, à la tête de l’institution faîtière du sport français – la deuxième femme à ce poste après Brigitte Henriques (2021-2023) – ne faisait aucun doute depuis le retrait surprise, le 7 juin, de son unique opposant, Didier Séminet. Le président de la Fédération française de baseball et softball s’est dit victime d’« iniquités » de traitement pendant la campagne et a dénoncé des « pressions politiques et institutionnelles ».

La seule inconnue du scrutin résidait dans le score que l’ancienne ministre des sports et des Jeux de Paris 2024 (du 20 mai 2022 au 21 septembre 2024) obtiendrait. Son leadership sur le mouvement sportif français en dépendait. « Elle passe beaucoup d’appels auprès des fédérations pour qu’ils la plébiscitent », confiait, avant le vote, un membre influent du CNOSF.

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