Alstom a fait savoir vendredi 16 mai que son directeur général Henri Poupart-Lafarge ne solliciterait pas de quatrième mandat à l’issue de son mandat actuel, qui se termine au printemps 2027.
Le conseil d’administration de la multinationale française, spécialisée dans le secteur des transports, principalement ferroviaires (trains, tramways et métros) a déclaré dans un communiqué « lancer dès à présent le processus d’identification de son successeur afin d’assurer dans les meilleures conditions la transition managériale ».
Président-directeur général depuis février 2016, M. Poupart-Lafarge avait laissé, en 2024, la présidence d’Alstom à l’ancien directeur général de Safran, Philippe Petitcolin, pour ne conserver que la direction générale du groupe. Le conseil d’administration d’Alstom a précisé se réjouir « des très bons résultats annuels publiés le 14 mai dernier qui témoignent de l’excellence du management d’Henri Poupart-Lafarge ». Le quinquagénaire, dont les raisons du départ ne sont pas mentionnées, conserve la direction générale du groupe ferroviaire « jusqu’à la nomination de son successeur ».
Alstom a publié mercredi des résultats pour son exercice décalé 2024-2025 faisant état d’un retour aux bénéfices, après la difficile intégration de son concurrent Bombardier Transport, racheté en 2021. Le groupe a expliqué avoir bénéficié de la « demande soutenue du marché » ferroviaire, en particulier en Europe, avec un résultat net de 149 millions d’euros et un désendettement accéléré. Mais ses objectifs ont été en deçà des prévisions des analystes et le titre a dévissé en Bourse mercredi. Vendredi matin, il remontait au-dessus de 20 euros (+ 2,51 % à 10 h 50) à la Bourse de Paris, dans un marché en légère hausse.