Et si l’économie mondiale se résumait à une histoire de magnétisme ? D’un côté, il y a la Chine, qui veut imposer sa domination parce qu’elle raffine les éléments essentiels à la fabrication des aimants, composants indispensables aux industries aérospatiales ou électroniques. Et, de l’autre, il y a les Etats-Unis, véritables aimants à investissements.
Alors que l’inquiétude des salariés monte sur l’avenir du site Stellantis de Poissy (Yvelines), qui n’a aucune visibilité sur sa charge industrielle au-delà de 2028, le quatrième constructeur automobile mondial (Peugeot, Citroën, Fiat, Jeep, Dodge…) a dévoilé, mardi 14 octobre, un plan d’investissement massif de 13 milliards de dollars (11,1 milliards d’euros) aux Etats-Unis.
Cette enveloppe, prévue pour quatre ans, est la plus importante jamais allouée par le propriétaire de Chrysler. L’industriel, qui compte introduire cinq nouveaux modèles sur cette période, vise à augmenter de 50 % la production dans ses usines dans l’Illinois, l’Ohio, l’Indiana et le Michigan. De quoi créer 5 000 emplois, auxquels s’ajoutent les 20 000 attendus chez les sous-traitants que Stellantis veut pousser à relocaliser leurs productions sur le sol américain.
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