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FRANCE 5 – MARDI 13 MAI À 21 H 05 – DOCUMENTAIRE

Elles en parlent enfin et elles en parlent bien. Qu’elles soient célèbres ou anonymes, des femmes ont décidé de franchir le pas afin de briser un tabou, d’encourager d’autres à ne pas rester seules et à considérer leur état comme une maladie. Face à la journaliste et médecin Marina Carrère d’Encausse, les actrices et réalisatrices Muriel Robin, Noémie Lvovsky et Fiona Gélin, la coach sportive Lucile Woodward ou encore Sylvie, Marianne, Anaïs et Laurence acceptent de raconter leur histoire pour dire que l’on peut s’en sortir.

Lire l’enquête (en 2020) : Article réservé à nos abonnés Deux livres de femmes aux sources de l’alcoolisme au féminin

L’alcoolisme des femmes est encore souvent jugé comme une indignité. Elles se cachent pour boire, et ce problème de santé publique est largement sous-évalué. On estime qu’en France, entre 500 000 et 1,5 million de femmes souffrent de cette dépendance. La proportion de femmes qui boivent de l’alcool occasionnellement mais en grande quantité est en forte hausse depuis plusieurs années.

Une pratique largement encouragée par le déploiement d’une culture valorisant la consommation « festive » des femmes. Celle qui boit sans limite est une femme cool, fun, puissante, désinhibée, libre. Publicités, séries télé, mode, marketing ciblé, placement de produits : les lobbys de l’alcool ont une responsabilité. « Avec l’alcool, on a ce sentiment d’être complètement soi-même alors que c’est un leurre, analyse Noémie Lvovsky. On n’est pas soi-même, on est l’alcool, on est les effets de l’alcool ! »

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