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Histoires Web samedi, avril 19
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Avec Les Fausses Confidences et La Seconde Surprise de l’amour, Alain Françon fait redécouvrir un Marivaux débarrassé de tout cliché et de tout… marivaudage. Un Marivaux aérien, et subtilement politique dans le parcours de liberté qu’il fait vivre à ses personnages. Le metteur en scène, âgé de 80 ans, s’explique sur cette redécouverte tardive de l’auteur français.

Pendant longtemps, vous avez monté plutôt des auteurs contemporains ou des classiques de la modernité, comme Ibsen et Tchekhov. Comment êtes-vous venu à Marivaux ?

Je m’étais essayé à Marivaux à mes débuts, déjà, en mettant en scène La Double Inconstance, avec François Cluzet en Arlequin [en 1981]. Le spectacle avait bien marché, mais j’avais eu la sensation que ce théâtre m’était complètement étranger, que je n’avais rien compris. Bien plus tard, j’ai mis en scène Un mois à la campagne, de Tourgueniev [2018], et plusieurs amis m’ont conseillé de me repencher sur Marivaux. J’ai relu notamment ses romans, La Vie de Marianne et Le Paysan parvenu, que j’ai trouvés magnifiques.

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