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Après une première vague à la fin de janvier portant sur 98 000 véhicules – dont 73 000 en France –, Citroën va étendre à toute l’Europe les rappels de Citroën C3 et DS3, rendues dangereuses par des airbags défaillants de marque Takata, a annoncé mardi 21 janvier la marque du groupe Stellantis.

Après le sud de l’Europe et une partie de la France, la campagne de rappels se poursuivra dans le nord de la France et en Allemagne, Autriche, Hongrie, Moldavie, Suisse, Ukraine et Irlande, puis dans les autres pays européens dans les semaines à venir, soit au total plus de 869 000 véhicules, dont 400 000 en France, a précisé le groupe dans un communiqué. Contrairement à la première campagne, le groupe ne demandera pas l’immobilisation des véhicules jusqu’à leur réparation.

« Stellantis a suivi de près la situation des véhicules C3 et DS 3 (fabriqués entre 2009 et 2019) équipés d’airbags Takata. Sur la base d’essais sur le terrain et d’analyses par échantillon, les données actuellement disponibles indiquent un niveau de risque considérablement plus faible que dans la région du Sud. C’est pourquoi il s’agit d’une campagne standard et non un “stop-drive” », explique le constructeur.

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Les véhicules datant de 2009 et 2010 traités en priorité

La première vague de cette nouvelle campagne, qui s’échelonnera jusqu’à juin, a été lancée par des courriers envoyés depuis lundi qui s’adressent d’abord aux propriétaires des véhicules datant de 2009 et 2010. « Stellantis donne la priorité aux véhicules les plus anciens situés dans la région du Nord, car les données disponibles indiquent que ces véhicules doivent être traités en premier en raison du comportement des composants chimiques au fil du temps », explique Stellantis. Cet échelonnement des rappels permettra de « tenir compte de la disponibilité des pièces et de la capacité du réseau pour effectuer la réparation ». « Nous aurons le nombre de pièces produites pour chaque lancement de vague, ce qui permet une réponse rapide pour nos clients », assure Stellantis.

La décision de commencer les rappels par le sud de la France et de l’Europe avait été prise « sur la base de critères de chaleur et d’humidité des climats sur le long terme », rappelle le groupe, les deux facteurs qui endommagent ces airbags. Stellantis précise avoir déjà fait réparer les voitures de « plus de 94 % des clients enregistrés dans le sud de l’Europe ».

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Vers 12 h 50, l’action de Stellantis perdait 1,40 % à Paris, à 12,66 euros. Les airbags du fabricant japonais Takata – qui a fait faillite entre-temps – secouent le secteur de l’automobile depuis 2014 : ils ont causé plusieurs morts en projetant des pièces dangereuses au visage du conducteur, à cause d’un gaz qui vieillit mal dans les climats chauds et humides. Volkswagen, Nissan ou Toyota ont également lancé récemment de vastes campagnes de rappel concernant des airbags Takata, mais sans incitation à arrêter de conduire. BMW a rappelé cet été plus de 1,7 million de véhicules aux Etats-Unis et en Chine pour ce même problème.

Le Monde avec AFP

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