Meilleures Actions
Histoires Web vendredi, février 21
Bulletin

C’est avec l’audition d’une ministre, Catherine Vautrin, chargée du travail, de la santé, des solidarités et des familles, que la commission d’enquête parlementaire sur les manquements des politiques de l’enfance a conclu ses auditions, mercredi 19 février. L’occasion pour la responsable politique d’imprimer sa marque sur le dossier de l’aide sociale à l’enfance (ASE), dont elle a promis la « refondation » au bénéfice des près de 400 000 enfants et jeunes majeurs concernés.

Alors même que ce gouvernement ne dispose plus d’un ministère spécifique, ni même d’un secrétariat d’Etat comme dans le gouvernement Barnier, Mme Vautrin s’est engagée à ce que le nom du futur « haut-commissaire à l’enfance », attendu par les acteurs de terrain depuis l’annonce de sa création, le 28 décembre 2024 par Emmanuel Macron, soit connu d’ici « une à deux semaines ». « Je souhaite garder personnellement le sujet de l’ASE en responsabilité directe », a tenu à souligner Mme Vautrin.

Ses premières paroles, à l’Assemblée nationale, mercredi, ont été pour prendre acte des « défaillances nombreuses » de l’ASE et dévoiler sa méthode et son calendrier. Cinq priorités ont été énoncées, parmi lesquelles la définition de normes et de taux d’encadrement dans les pouponnières, mais aussi dans les foyers – en tenant compte des difficultés de recrutement des personnels –, la parution de cinq décrets relatifs à la dernière loi de protection de l’enfance, en 2022, ou encore l’instauration d’une évaluation psychologique de chaque enfant entrant dans un parcours de protection.

Il vous reste 61.45% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Share.
© 2025 Mahalsa France. Tous droits réservés.