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Depuis le pupitre qui fait face aux douze juges de la Cour internationale de justice (CIJ), tous, ou presque, alertent de l’urgence. Diplomates et avocats de 40 Etats et de trois organisations multilatérales plaident depuis lundi 28 avril devant la plus haute instance judiciaire de l’Organisation des Nations unies (ONU), à La Haye.

Les juges doivent dire quelles sont les obligations légales d’Israël, puissance occupante et membre des Nations unies, vis-à-vis de l’aide humanitaire aux Palestiniens dans le territoire occupé, alors que depuis le 2 mars, Israël bloque l’entrée de toute aide dans la bande de Gaza, sous les bombes israéliennes depuis l’attaque du Hamas le 7 octobre 2023.

« C’est de la survie de millions de Palestiniens qu’il s’agit », a plaidé Alain Pellet, conseil de la Palestine, lundi 28 avril. Une tentative de protestation internationale est à l’origine de ces audiences devant la CIJ et fait suite au vote par le Parlement israélien, la Knesset, en octobre 2024, de deux lois interdisant de fait à l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) de travailler dans l’enclave et en Cisjordanie occupée, y compris Jérusalem-Est. Les autorités israéliennes accusent, depuis des mois, sans avoir apporté de preuves tangibles, l’organisation onusienne de liens avec le Hamas.

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