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Ahmed Al-Charaa peaufine son projet de transition pour la Syrie et sa stature de chef d’Etat, soucieux de se présenter en force de modération au Moyen-Orient. Ce n’est pas un hasard s’il a choisi la chaîne Al-Arabiya, liée à la couronne saoudienne, pour dévoiler sa vision de l’avenir de la Syrie, à l’occasion de sa première interview télévisée avec un média arabe, dimanche 29 décembre, alors même que le chef de file du monde musulman sunnite observe encore avec prudence les premiers pas du nouveau dirigeant de Damas.

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Ahmed Al-Charaa a dévoilé un calendrier pour une transition démocratique. Il a, à ce titre, de nouveau plaidé pour une révision de la résolution 2254 des Nations unies, adoptée en 2015, servant de base à des pourparlers sur une transition démocratique entre le régime syrien et l’opposition, considérant que le contexte a changé et que la transition qu’il propose en respecte l’« essence ».

La tenue d’élections en Syrie ne pourrait intervenir que dans quatre ans, a-t-il dit, évoquant la nécessité de procéder à un recensement complet de la population, qui comprend 13 millions de personnes déplacées, à l’intérieur et hors du pays, par treize ans de guerre civile. Il dit vouloir donner du temps à l’organisation d’un dialogue national et à l’écriture d’une nouvelle Constitution après cinq décennies de dictature du clan Al-Assad. Ce processus pourrait prendre « de deux à trois ans », a-t-il précisé, afin de créer un cadre pour assurer la stabilité à long terme.

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