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Histoires Web mercredi, avril 2
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A peine né, l’agrivoltaïsme est déjà l’objet de vives batailles quant à son avenir. La proposition de loi transpartisane visant à « assurer le développement raisonné et juste » de la filière, qui devrait être examinée à l’Assemblée nationale mardi 1er ou mercredi 2 avril, suscite des contestations à l’intérieur comme à l’extérieur de l’Hémicycle. Des représentants des entreprises du solaire appellent au retrait pur et simple du texte, des syndicats agricoles ont fait part de leurs réserves, et la droite et l’extrême droite s’y sont opposées en commission.

La question de l’encadrement de cette filière émergente, qui doit faire cohabiter production alimentaire et électricité solaire, est au cœur des débats. En 2023, la loi relative à l’accélération de la production d’énergies renouvelables (loi APER) fait entrer pour la première fois une définition de l’agrivoltaïsme dans le code de l’énergie : elle affirme que la production agricole doit être l’activité principale de la parcelle sur laquelle sont installés des panneaux solaires, mais aussi que les équipements énergétiques doivent bénéficier à l’exploitation en améliorant son potentiel agronomique ou en la protégeant des effets de la crise climatique.

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