« Mille deux cent quarante-quatre agences… Personne ne sait exactement comment elles sont organisées ou comment elles sont contrôlées. » C’est par ces mots que François Bayrou introduisait, le 27 janvier, la nécessité de « simplification » des agences de l’Etat dans une interview sur LCI. Des organismes auxquels l’Etat délègue pourtant une part importante de sa mission et qui entraînent la distribution de nombreuses aides publiques.
Fin avril, la ministre chargée des comptes publics, Amélie de Montchalin, a remis le sujet sur la table, pointant également « une organisation qui est devenue par certains aspects illisible (…) et qui (…) crée des inefficacités pour l’Etat ». Elle a proposé, sur Europe 1 et CNews, « qu’un tiers des agences et opérateurs qui ne sont pas des universités, soient fusionnés ou supprimés » afin de réaliser une économie de 2 à 3 milliards d’euros pour le budget de l’Etat.
La ministre a promis plus de détails sur la mesure lors de son audition par la commission d’enquête sénatoriale sur les missions des agences, opérateurs et organismes consultatifs de l’Etat, prévue le 15 mai. Cette commission, lancée début février, analyse la cohérence de ces organismes et de leur financement dans l’objectif de proposer, au plus tard en juillet, des pistes de réforme et de « rationalisation » pour le budget 2026.
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