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C’est une affaire sulfureuse dans laquelle d’illustres personnages intéressent la justice française, dans le sillage de la mise en examen, le 29 avril 2024, de l’homme d’affaires Arnaud Lagardère, notamment pour « achat de vote » et « abus de pouvoirs ». Parmi eux figurent le président du Paris-Saint-Germain, Nasser Al-Khelaïfi, dit « NAK », lui aussi mis en examen le 5 février pour « complicité d’achat de vote et d’atteinte à la liberté du vote » et « complicité d’abus de pouvoirs », mais aussi Nicolas Sarkozy.

Le Qatari – qui a déposé une requête de « démise en examen » – est soupçonné par les juges d’instruction Virginie Tilmont et Marie-Catherine Idiart d’avoir aidé M. Lagardère à obtenir le vote favorable de Qatar Holding LLC, filiale du fonds souverain Qatar Investment Authority (QIA) et alors principal actionnaire de son groupe (13 % au capital et 19,5 % des droits de vote), lors de l’assemblée générale des actionnaires, le 3 mai 2018. Et ce, en contrepartie d’une promesse faite aux Qataris : nommer Jamal Benomar, diplomate britanno-marocain proche de Doha, au conseil de surveillance de Lagardère SCA, pour y représenter les intérêts de l’émirat.

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