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Histoires Web mercredi, février 12
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L’affaire du plagiat commis par l’ex-avocat et actuel adjoint au maire de Courbevoie (Hauts-de-Seine) Arash Derambarsh (Les Républicains), dans le cadre de sa thèse de droit soutenue en décembre 2015 à l’université Paris-I Panthéon-Sorbonne, connaît un nouveau développement.

Comme l’a appris Le Monde et comme le confirme le parquet de Paris, M. Derambarsh a été placé en garde à vue, lundi 10 et mardi 11 février, pour être entendu dans les locaux parisiens de la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP), dans le cadre de l’enquête préliminaire ouverte par le parquet de Paris, à l’automne 2020, pour « escroquerie », « faux et usage de faux », et « contrefaçon d’une œuvre de l’esprit », des infractions susceptibles d’avoir été commis entre 2011 et 2016. Et ce à la suite d’un signalement par l’administrateur provisoire de l’université, le juriste Thomas Clay. Ce dernier avait par ailleurs saisi le conseil de l’ordre.

« L’université Panthéon-Sorbonne avait signalé le 2 septembre 2020 au parquet une forte suspicion de fraude dans sa thèse, qui présentait un taux de plagiat de 76 %, et dont l’obtention lui avait permis de s’inscrire à l’école du barreau sans passer l’examen, auquel il avait échoué deux fois, développe le parquet. L’obtention de son master 2 par validation des acquis de l’expérience est également questionnée, les documents fournis pour l’obtenir étant litigieux. »

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