L’attente sera longue jusqu’à 17 heures. Mercredi 14 mai, François Bayrou devait être entendu par la commission d’enquête parlementaire sur les violences scolaires au sujet de l’affaire de Bétharram, dans laquelle le premier ministre est embourbé depuis février. Dès mardi, l’idée de cette audition sous serment du chef du gouvernement agitait doucement de nombreux députés à l’Assemblée nationale. Le calme avant une possible nouvelle tempête politique et médiatique ?
Dans les couloirs du Palais-Bourbon, personne ne se risque à pronostiquer l’issue de cette audition. Qu’ils soient du bloc central ou de l’opposition, les députés attendent de voir les réponses du premier ministre pour se positionner. La gauche sera particulièrement attentive. « Nous avons une attente très forte pour savoir si François Bayrou sortira de ses mensonges devant la représentation nationale », a souhaité, mardi en conférence de presse, Clémence Guetté, députée La France insoumise (LFI) du Val-de-Marne et vice-présidente de l’Assemblée nationale.
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