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Histoires Web vendredi, juillet 4
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L’étau judiciaire se resserre autour de Rachida Dati. Mise en examen depuis 2021 dans l’affaire Carlos Ghosn – l’ex-PDG de Renault-Nissan visé par deux mandats d’arrêt internationaux de la justice française et en fuite au Liban –, notamment pour « corruption et trafic d’influence », la ministre de la culture aborde une séquence estivale particulièrement crispante. Après le rejet, le 26 juin, par la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris de son recours pour faire annuler le réquisitoire définitif du Parquet national financier (PNF), qui a demandé son renvoi en correctionnelle, Mme Dati s’est pourvue, mercredi 2 juillet, devant la Cour de cassation avec une « demande d’examen immédiat ». Ce qu’ont confirmé la juridiction et les avocats de la ministre, Olivier Pardo et Olivier Baratelli.

Les conseils de Mme Dati – qui se défendent « de faire du dilatoire » – sont focalisés sur une pièce « déterminante » du dossier « perdue » lors de l’instruction. Ils ont demandé l’audition de leur cliente par la nouvelle juge d’instruction nommée dans cette affaire ainsi que celle de la greffière présente à Beyrouth, en 2021, lors de l’audition de Carlos Ghosn, lui aussi mis en examen.

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