Anciens alliés devenus ennemis irréconciliables, Michel Platini et Sepp Blatter vont se retrouver dans les prétoires en Suisse. Poursuivis pour « escroquerie, gestion déloyale, abus de confiance et faux dans les titres », l’ex-président de l’Union des associations européennes de football (UEFA) et son homologue de la Fédération internationale de football (FIFA) ont été relaxés en première instance, en 2022, au bénéfice du « doute » par le Tribunal pénal fédéral. Mais le parquet a fait appel et un nouveau procès se tiendra à partir de lundi 3 mars, à Muttenz, dans la périphérie de Bâle.
Le délibéré est attendu le 25 mars dans cette affaire, qui porte sur un paiement, présumé déloyal, de 2 millions de francs suisses (1,84 million d’euros) fait à M. Platini, le 1er février 2011, par la FIFA, sur validation de son président d’alors. Pour leur défense, M. Blatter et M. Platini affirment que ce paiement était un « reliquat de salaires » perçu en vertu d’un « accord oral », datant de 1998. Il porterait sur une rémunération d’un million de francs suisses annuels promise au Français comme conseiller technique (entre 1998 et 2002) du président de la FIFA.
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