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Retrouvez tous les épisodes de la série « Immobilier : les biens qui font rêver » ici.

Année après année, le nombre de personnes possédant un bateau de plaisance augmente. Le nombre de plaisanciers se monte actuellement à 13 millions, selon le ministère de la mer, et les immatriculations de bateaux de plaisance croissent d’environ 12 000 unités par an. Pour autant, il y a un monde entre un bateau de 3 mètres et un yacht de plus de 10 mètres. A commencer par le prix.

Le groupe Bénéteau, spécialisé dans l’industrie nautique, explique qu’il faut compter moins de 10 000 euros pour un petit bateau de pêche, alors qu’un petit bateau de promenade avec cabine coûtera entre 15 000 et 20 000 euros. On trouve cependant des occasions à moins de 5 000 euros. Pour un bateau haut de gamme de 10 mètres de long sur 2,90 mètres de large en bois fabriqué par Dubourdieu sur le bassin d’Arcachon, il faut compter 180 000 euros, mais on peut en trouver d’occasion à moins de 80 000 euros. « Le prix dépend en réalité beaucoup des prestations demandées par les clients puisqu’il s’agit de bateaux sur mesure », prévient Béatrice Martin, associée gérante chez Dubourdieu.

Le White Ocean construit en acajou et en teck et dont la décoration intérieure est signée Courrèges coûte, par exemple, plus de 500 000 euros. Enfin, les bateaux les plus chers du monde comme le Topaz (147 mètres de long) ou l’Azzam (176 mètres) et dotés d’équipements luxueux comme des piscines ou des jacuzzis peuvent dépasser 600 millions d’euros, ou même le milliard.

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En eau douce ou pour ceux qui souhaitent vivre à l’année sur un bateau, il est possible d’opter pour une péniche. Celles qu’on voit amarrées sur les quais dans les grandes villes, notamment à Paris, s’échangent entre 5 000 et 9 000 euros le mètre carré. Barnes propose, par exemple, à la vente une péniche comprenant un luxueux appartement de 178 mètres carrés amarrée sous le Musée du Louvre pour un montant de 1 million d’euros. « Bon nombre de péniches ne sont plus dotées de moteur et sont devenues des appartements à part entière », explique Charlotte Nebbot, consultante chez Barnes.

A tous les prix

Rappelons que pour conduire un bateau à moteur dont la puissance motrice est supérieure à 4,5 kW (6 chevaux) un permis option côtière ou un permis option eaux intérieures est nécessaire. L’option côtière vous permettra de naviguer en mer jusqu’à 11 kilomètres de la côte. Au-delà, il faut être muni de l’extension hauturière.

Pour un voilier, le permis n’est pas nécessaire, mais encore faut-il savoir le manœuvrer. Si on ne souhaite pas piloter soi-même, il est possible de s’adjoindre l’aide d’un skippeur pour un prix compris entre 200 et 300 euros par jour, en fonction de la taille du bateau et de l’itinéraire.

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