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L’Institut français d’Alger (IFA) va-t-il faire les frais de la dégradation sans précédent des relations entre la France et l’Algérie ? Jeudi 14 août, deux journaux proches du pouvoir algérien, L’Expression (francophone) et El Khabar (arabophone), ont chacun consacré leur une au centre culturel, accusé, à grand renfort d’adjectifs assassins, d’être un repaire d’espions et de « collabos » à la solde de Paris. Des propos relayés le même jour en ouverture du journal télévisé de 20 heures de la chaîne publique ENTV.

« Dans l’enceinte même de l’Institut français d’Alger, un restaurant a été ouvert, met ainsi en garde L’Expression. Officiellement, il s’agit d’un simple espace de restauration. Officieusement, c’est un huis clos feutré où se déroulent des rencontres soigneusement dissimulées entre agents de la Chancellerie et de jeunes Algériens, souvent choisis pour leur naïveté ou leur vulnérabilité. »

Le média cite pour seule preuve de ces « méthodes troubles » usant de la culture comme d’un « cheval de Troie » le cas de Mohamed Amine Aïssaoui. Cet Algérien, passé par les rangs de l’organisation Etat islamique, avait allégué en décembre 2024 avoir été approché par les services français par le biais d’une association culturelle après son retour d’Irak. Lors de la diffusion de son témoignage à la télévision, un portrait en médaillon de l’attachée de coopération éducative de l’Institut français d’Alger de l’époque – bien qu’elle ne soit pas citée par l’ancien djihadiste – avait été incrusté dans le cadre, pour illustrer le propos.

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