Un militant de la CGT et une organisation féministe viennent d’être condamnés pour avoir violé « le droit à la vie privée » d’un ex-haut cadre de ce même syndicat. Mercredi 26 mars, le tribunal judiciaire de Paris a ordonné à Gérald Le Corre et à l’Association européenne contre les violences faites aux femmes au travail (AVFT) de payer, respectivement, 4 000 euros et 3 000 euros pour réparer le préjudice qu’ils ont infligé à Benjamin Amar. La décision s’inscrit dans un long feuilleton qui a provoqué de grosses turbulences au sein de l’organisation de salariés.
Responsable de l’union départementale CGT dans le Val-de-Marne, M. Amar est une figure de son syndicat. En février 2022, il est suspendu de son mandat à la commission exécutive confédérale – l’un des principaux organes de la CGT, à l’échelon national – à la suite d’une plainte déposée par une militante pour « viol », « agression sexuelle », « torture » et « actes de barbarie ». Une enquête pénale est ouverte et elle se solde, en août 2022, par un classement sans suite.
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