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Histoires Web vendredi, avril 25
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LETTRE D’ABIDJAN

Deux concerts ont mobilisé la jeunesse ivoirienne fan de rap en ce mois d’avril : celui de la superstar locale de la « drill Ivoire », Himra, et celui du pionnier français de la trap, Kaaris. A l’occasion du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (Femua), « K2A » s’est produit sur sa terre natale devant des dizaines de milliers de fans en ébullition qui connaissaient par cœur, malgré leur jeune âge, tous ses classiques. « Le futur du rap, c’est l’Afrique, se réjouissait-il la veille sur France 24. Ça se passera ici. »

Difficile de le contredire : depuis cinq ans, les rappeurs français se bousculent dans la capitale économique ivoirienne pour y enregistrer des featurings avec les artistes locaux ou pour y tourner des clips, et ils n’hésitent plus à intégrer à leurs morceaux des mots de « nouchi », l’argot des rues abidjanaises. « Le rap français est en perte de vitesse, explique Sheku Tall, directeur du label Coast 2 Coast. Il lui faut se réinventer et pour ça, quoi de mieux que de retourner aux sources ? »

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