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Histoires Web jeudi, février 20
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Les yeux tirés par le manque de sommeil, Thomas Brail est descendu de sa tente suspendue aux branches d’un platane, dans laquelle il campait depuis deux jours, pour assister à l’audience du tribunal administratif de Toulouse. Mardi 18 février, la juridiction s’est penchée sur la légalité de l’A69, cette autoroute de 53 kilomètres qui doit relier, à la fin de l’année, Castres (Tarn) à Toulouse (Haute-Garonne). « Nous, grimpeurs, avons voulu par cet acte symbolique mettre un coup de projecteur sur cette étape finale », a expliqué le fondateur du Groupe national de surveillance des arbres, conforté par les conclusions de la rapporteuse publique, Mona Rousseau.

Cette magistrate, dont les avis guident la juridiction​ administrative, a réitéré sa position en faveur de l’annulation de l’autorisation environnementale accordée au concessionnaire Atosca pour construire la desserte contestée, en se fondant sur l’absence de raison impérative d’intérêt public majeur du projet autoroutier. Cette notion permet de motiver la dérogation aux textes du code de l’environnement, notamment ceux concernant la protection des espèces protégées​ ou des habitats​. En tout, sur le tracé de l’A69​, 157 espèces animales et 5 espèces végétales avaient été recensées​.

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