CINÉ + OCS – MARDI 17 JUIN À 20 h 50 – SÉRIE
De loin, tout va un peu trop bien. Cinq ans après les événements décrits dans la première saison d’Aspergirl, Louison et son fils, Guilhem, tous les deux diagnostiqués autistes Asperger dans la première saison (ce qui explique leurs idiosyncrasies et le drôle de rapport qu’ils entretiennent au monde), coulent des jours à peu près apaisés.
Désormais en couple avec Marica, militante écolo et patronne d’un Repair Café, Louison a pour seule inquiétude les lubies spatiales de son fils, lycéen brillantissime qui se destine à intégrer les effectifs d’une mission en partance pour Mars. Pas vraiment rassurée à l’idée que son fils quitte la Terre, Louison se met en tête d’empêcher par tous les moyens qu’il soit sélectionné, ce qui ouvre la voie à quelques conflits et règlements de comptes.
Humour et légèreté
Si l’on se demande à quoi ressemble une crise d’adolescence entre un parent et un enfant tous les deux neurodivergents, Aspergirl fournit une réponse tout en humour et en légèreté, qui repose beaucoup sur le talent de Nicole Ferroni à manier le premier degré.
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