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Histoires Web mardi, décembre 24
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Rue de Tolbiac, dans le 13e arrondissement de Paris, jeudi 19 décembre, juste avant les vacances universitaires, le blocage ne faisait pas relâche. Au centre Pierre-Mendès-France, depuis le 5 novembre, une centaine d’étudiants mobilisés contre la guerre menée par Israël à Gaza et au Liban empêchent l’accès à des salles de travaux dirigés, perturbant l’organisation des cours.

La trêve des fêtes interrompra-t-elle le mouvement ? Rien n’est moins sûr. Si ces étudiants annoncent ne pas vouloir perturber les partiels, programmés le 27 janvier, ils donnent rendez-vous après cette échéance pour une reprise du mouvement si leurs revendications ne sont pas entendues.

Ce jeudi, derrière la grille, sur une table, des étudiants ont disposé des tracts. L’un d’eux appelle la présidence de Paris-I Panthéon-Sorbonne à « un arrêt total des partenariats avec les universités israéliennes coloniales, notamment l’université hébraïque de Jérusalem, installée sur des territoires palestiniens illégalement occupés, et l’université de Tel-Aviv, qui joue un rôle essentiel dans la création de la doctrine Dahiya [qui théorise un usage disproportionné de la force pour affaiblir les ennemis de l’Etat hébreu] qui appuie le génocide palestinien ». Il appelle aussi à l’« arrêt total des partenariats avec les entreprises d’armement Thales, Safran, Dassault et Airbus ».

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