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Histoires Web mardi, mars 25
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En 45 minutes montre en main et devant un public conquis, François Hollande a rappelé à qui en avait besoin, dimanche 23 mars, son imparable sens de la répartie, sa maîtrise des silences qui en disent long et son indiscutable sens de l’humour. Invité dans le cadre du festival Séries Mania, qui se tient à Lille jusqu’au vendredi 28 mars, l’ancien président s’exprimait face à la journaliste Sonia Devillers sur son rapport à la figure du président dans les séries.

Rythmée par des extraits de séries, souvent très courts mais plutôt bien choisis, la conférence fut l’occasion pour le socialiste de commenter, sous l’angle de la fiction, son propre bilan et de mesurer à quel point l’époque avait changé entre la fin de son quinquennat et aujourd’hui. La journaliste de France Inter avait fait le choix, ludique, d’entamer la conférence en déroulant les « passages obligés » de la fiction lorsqu’il s’agit de montrer un président en exercice.

La transmission des codes nucléaires d’un président à son successeur fut ainsi l’occasion pour François Hollande de rappeler que le « bouton rouge », que Sonia Devillers a désigné comme « le lieu imaginaire de la fiction, puisque personne ne l’a jamais vu », n’existait pas. Ce passage, illustré par des images de la série Designated Survivor, permit à l’ancien président de souligner que la politique étrangère restait trop souvent le parent pauvre des campagnes électorales. Autre scène récurrente des séries (ici illustrée par la désopilante poignée de main entre Jean-Pascal Zadi et Alain Chabat dans En place), la passation de pouvoir sur le perron de l’Elysée et son dérivé, l’attente d’un invité qui tarde à arriver. « Une épreuve », a souligné François Hollande, déclenchant l’hilarité de la salle.

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