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Fini les pétitions, les manifestations dans le centre-ville de Rouen ou les rassemblements de motards en colère devant la mairie. La polémique autour de la zone à faibles émissions (ZFE) dans la métropole rouennaise, vive lors de son instauration en septembre 2022 et les mois suivants, s’est éteinte en douceur. Pour le moment. La campagne des élections municipales de 2026 devrait en effet remettre le dossier sur le tapis.
Faut-il voir un lien entre cette accalmie et l’indulgence des forces de l’ordre à l’égard des resquilleurs ? « Il n’y a pas de contrôles spécifiques ZFE », confirme la préfecture sans avancer de chiffres. Selon le média 76actu, seuls sept procès-verbaux ont été dressés en 2024. « C’est la drôle de guerre, tout le monde fait comme si… Mais s’ils se mettaient à faire pleuvoir les amendes, là les gens seraient à nouveau dans la rue », cingle Alma Dufour, députée La France insoumise de la 4e circonscription de Seine-Maritime, au sud de l’agglomération.
En attendant, le sujet vient de se réinviter discrètement dans l’actualité rouennaise : le 20 mars, le tribunal administratif a retoqué la demande d’abrogation de la ZFE rouennaise formulée par l’association 40 millions d’automobilistes et la Fédération de la distribution automobile.
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