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Histoires Web mercredi, mai 28
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Décidément, Maurizio Cattelan est insaisissable. On l’attend blagueur, il s’avère grave ; on le croit superficiel, il ne cesse de creuser, parfois, sa propre tombe ; on le dit dilettante, il prend sa tâche infiniment à cœur. Est-ce la liberté autorisée par la « carte blanche » offerte par le Centre Pompidou-Metz ? Ou sa complicité de toujours avec la directrice de l’institution, Chiara Parisi, italienne comme lui ? Le « Dimanche sans fin » que le plasticien de 64 ans orchestre à Metz déjoue toutes les attentes. Deux mots sur le titre, d’abord : « Un dimanche sans fin, c’est le rêve du travailleur et le cauchemar de l’entrepreneur, lâche le facétieux. Je vous laisse choisir votre bord. »

Il a choisi le sien, bien sûr, lui qui avait clamé, en 2012, prendre sa retraite, avant de revenir sur scène, quatre ans après ; mais il n’a pas compté ses jours ouvrés pour fouiller dans les 150 000 œuvres de la collection du Musée national d’art moderne qui, fermé pour travaux, lui a laissé la possibilité d’en sortir ce qu’il voulait. Environ 400 d’entre elles ont fait le voyage vers la Lorraine. Quelques icônes, bien sûr. A commencer par le « mur André Breton », fragment de l’atelier du poète, « dont chacun des 255 objets prend vie et raconte sa propre histoire », commente Maurizio Cattelan.

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