Rachida Dati et la Mairie de Paris, ce sont les autres qui en parlent le mieux. De la droite à la gauche, chaque candidat déclaré pour récupérer le fauteuil de la maire actuelle, la socialiste Anne Hidalgo, aux élections municipales de 2026 (et ils sont déjà nombreux), a son nom à la bouche. Pas un entretien dans la presse, pas un discours, pas une réunion publique sans que la maire Les Républicains (LR) du 7e arrondissement ne soit évoquée. Pour les uns, c’est un risque, voire une menace pour la capitale, pour d’autres, c’est un mirage qui disparaîtra ou une évidence qui s’imposera pour permettre l’alternance à l’Hôtel de ville.
Qu’en dit l’intéressée ? Pas grand-chose. La ministre de la culture n’a plus exprimé de position claire sur ses intentions municipales depuis janvier 2024, quand elle affirmait que, « bien sûr », elle serait candidate à la Mairie de Paris. Depuis, elle préfère exister à travers ceux qui parlent d’elle et laisser planer l’ombre de sa candidature comme un spectre qui hante la campagne, à un an de l’échéance.
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