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Histoires Web jeudi, août 21
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Difficile de soupçonner qu’à deux pas de la tranquille rue Sainte-Marthe et de sa petite place arborée, dans le 10e arrondissement de Paris, se cache un studio phare du metal et des musiques extrêmes. Derrière une grille bleue sans enseigne, le Studio Sainte-Marthe passe quasi incognito. C’est pourtant ici que Lofofora, Hangman’s Chair, Loudblast, ADX, Bukowski, Pogo Car Crash Control ou encore Johnny Mafia ont gravé leurs derniers albums.

Lire la rencontre (en 2024) : Article réservé à nos abonnés Johnny Mafia et son rock « Sens » dessus dessous

Francis Caste, le maître des lieux, nous accueille dans son antre de 300 mètres carrés aux allures de bunker moderne. La superficie se divise entre le rez-de-chaussée, réservé à la production, et le sous-sol, où deux locaux de répétition sont loués à des musiciens. Le quadragénaire, grand gaillard calme et avenant, est sur le point de terminer une fructueuse journée avec le groupe punk Jetsex. Dans le petit salon d’accueil, il sort quelques bières d’un réfrigérateur atypique en forme d’ampli Marshall. « C’est un peu cliché, mais j’ai finalement cédé à la demande », confesse-t-il amusé.

On traverse un couloir où sont stockés une dizaine d’amplis mythiques (Marshall évidemment, Orange, EVH 5150…) menant jusqu’au studio d’enregistrement, où la formation parisienne a commencé la veille à travailler sur son troisième album. La salle, un peu étroite, est envahie par des consoles et des racks, des câbles, des écrans, des préamplis, des pédales d’effet et des guitares… Tous ces boutons donnent un air de cabine de pilotage d’avion dont seul Francis Caste connaîtrait les infimes recoins et fonctionnalités.

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