A Paris, crispations autour de derniers chantiers de piétonnisation dans des sites emblématiques

Anne Hidalgo avait prévenu : si elle ne se représente pas à un troisième mandat, elle restera maire « jusqu’au dernier jour », « avec la même énergie que depuis le début ». Pour sa onzième et dernière année de mandat complète, la maire socialiste de Paris continue de faire avancer ses grands chantiers de piétonnisation dans des endroits emblématiques de la capitale, quitte à susciter quelques crispations avec les acteurs locaux.

Place du Trocadéro : une « illégalité grave et manifeste »

A la Préfecture de police de Paris, on n’a pas le souvenir d’un tel désaccord avec la maire et d’une telle « attitude cavalière » de sa part, qui tranche avec le caractère habituellement constructif de leurs relations. L’objet : les plots en béton posés sur une partie de la place du Trocadéro (16^e arrondissement) pour les Jeux olympiques de Paris 2024, et qui restreignent toujours la circulation. Ceux-ci, installés en mai 2024, devaient être retirés après les Jeux, conformément à l’autorisation accordée par la Préfecture. Proche de plusieurs ambassades, de musées et de la tour Eiffel, le rond-point du Trocadéro fait partie des endroits de Paris où le préfet de police exerce une compétence pleine et entière, notamment sur la circulation.

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