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Il fait partie des points de repère dans un monde chaotique. Alors que l’arrivée de Donald Trump au pouvoir aux Etats-Unis, les guerres en Ukraine et à Gaza et l’austérité budgétaire soumettent la transition écologique à rude épreuve, Al Gore, militant infatigable de la cause climatique, a voulu insuffler, une fois de plus, de l’optimisme dans la bataille contre le réchauffement. Vendredi 28 mars, au Louvre à Paris, l’ancien vice-président américain, âgé de 76 ans, a livré une conférence de plus de deux heures trente sans notes sur la crise climatique, ses causes et les solutions. L’exposé lançait trois jours de formation au climat élaborés par son organisation, The Climate Reality Project, pour la première fois dans la capitale. Parmi les 800 participants : des chefs d’entreprise, salariés, professeurs, scientifiques ou étudiants.

A grand renfort de courbes, chiffres, photos et vidéos, l’ancien vice-président démocrate des Etats-Unis a exposé la gravité de la crise climatique de manière percutante, à l’image de son documentaire Une vérité qui dérange (2006) : l’humanité envoie quotidiennement 175 millions de tonnes de gaz à effet de serre dans l’atmosphère, de quoi piéger un supplément d’énergie équivalent à 750 000 bombes nucléaires de première génération explosant chaque jour sur la Terre. Conséquence : le mercure s’affole et les canicules, incendies, sécheresses, inondations meurtrières s’enchaînent et se déchaînent sur la planète. Les pénuries d’eau augmentent, les migrations aussi, les espèces disparaissent, poussant « la survie humaine à ses limites ».

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