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Au cœur des quartiers du sud de Nouméa, les plus aisés de la capitale néo-calédonienne, la salle omnisports de l’Anse-Vata et ses quelques 2 000 places a fait salle comble de militants et sympathisants non-indépendantistes, mercredi 19 février. Des partisans de la Nouvelle-Calédonie française, d’origine européenne dans leur écrasante majorité, sont venus entendre les leaders de plusieurs formations non-indépendantistes de retour de Paris, après une première salve d’entretiens avec le ministre des outre-mer, Manuel Valls. De nouvelles discussions se tiendront à Nouméa, à partir de samedi 22 février, avec M. Valls, dont le nom a été copieusement hué à plusieurs reprises lors du meeting.

« Manouel, a lancé le député Nicolas Metzdorf (Renaissance), feignant l’accent espagnol en référence aux origines catalanes du ministre. On va te le dire clairement, ta souveraineté partagée, no pasaran [“ils ne passeront pas”]. La Calédonie, elle est française et rien d’autre. » Tonnerre d’applaudissement dans la salle, acquise au regroupement de partis baptisé Loyalistes et représentant « 80 % des voix non-indépendantistes », selon Virginie Ruffenach (Le Rassemblement-Les Républicains). Cette dernière s’est également félicitée à la tribune de « l’unité des partisans de la France ».

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