Meilleures Actions
Histoires Web dimanche, janvier 5
Bulletin

LETTRE DE MONTRÉAL

Cybèle Robichaud, directrice du Centre des sciences de Montréal.

Ce dimanche matin, comme tous les trois mois, l’équipe du Centre des sciences de Montréal organise une de ses « matinées apaisées ». Elle n’accueille que les visiteurs à besoins particuliers, qu’ils vivent avec une déficience physique, intellectuelle, ou qu’ils soient « sur le spectre de l’autisme », comme l’explique Cybèle Robichaud, directrice du musée. L’expérience diverge d’une matinée classique : éclairage tamisé, son des jeux au minimum, sas « de retour au calme », et, comme il y a moins de monde, plein d’espace pour chacun. « Il faut qu’ils puissent être à l’aise et que les stimuli soient limités », note la directrice.

Julie Bourgeois, mère de Charles, un blondinet de 6 ans qui vit avec un trouble autistique, ne manque plus une de ces matinées. « Il y va et, ensuite, il nous en parle pendant des mois, jusqu’à ce qu’on aille à la suivante », sourit la jeune femme, alors que son fils est en train d’être emballé dans une immense bulle de savon. « La bulle, ça pourrait déclencher des cris, s’il y avait du monde et du bruit autour. Mais là, rien, il est relax ! »

Il vous reste 78.04% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Share.
© 2025 Mahalsa France. Tous droits réservés.