Meilleures Actions
Histoires Web vendredi, juin 6
Bulletin

La lettre est partie de Marseille il y a une semaine à l’attention de Marine Tondelier, la secrétaire nationale du parti Les Ecologistes. Un texte écrit « avec gravité » par une dizaine d’élus de la majorité municipale et de cadres locaux du parti, dont l’ex-maire de Marseille, Michèle Rubirola, qui a conquis la ville en juin 2020 avant d’échanger son poste avec son premier adjoint, Benoît Payan.

« Ce qui se déroule actuellement à Marseille dépasse de loin une simple crise locale. Il s’agit d’un détournement en règle de notre mouvement, par des stratégies d’entrisme parfaitement coordonnées », dénoncent ces élus, parmi lesquels plusieurs adjoints municipaux, qui demandent à la direction de leur mouvement « d’intervenir avant qu’il ne soit trop tard ».

Parmi les signataires, rares sont ceux qui désirent s’exprimer officiellement sur les réelles raisons de l’alerte. « C’est un courrier interne qui n’a pas vocation à se retrouver dans la presse », répond Fabien Perez, président du groupe écologiste et pluriel-s au conseil municipal. Mais tous pointent le même phénomène. Des adhérents inconnus qui, subitement, seraient apparus dans les quatre groupes écologistes que compte la ville. « Depuis plusieurs mois, des dynamiques identiques se répètent à grande échelle. Lors d’une récente réunion du groupe local Marseille Centre, près de la moitié des votant·es étaient des inconnus complets pour les militant·es historiques. Jamais vus en réunion, jamais intégrés au collectif. Pourtant tous porteurs de procurations », assure le texte.

Il vous reste 65.16% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Share.
© 2025 Mahalsa France. Tous droits réservés.