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Histoires Web mercredi, octobre 15
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S’ils n’avaient pas leur couvre-chef militaire bien ajusté sur la tête – béret rouge ou casquette, ils seraient sans doute en train de les triturer nerveusement. Ils n’ont pas l’air si sûrs de leur fait, ces officiers venus comme en coup de vent, mardi 14 octobre, en début d’après-midi, affirmer qu’ils prennent le pouvoir sur le perron de l’une des deux sièges de la présidence à Madagascar – celle du centre-ville d’Antananarivo. Ils sont arrivés en trombe à bord d’une poignée de blindés, ont pénétré dans l’enceinte après avoir garé les véhicules à l’extérieur.

Leurs hommes sont déployés dans la rue, nerveux eux aussi, pointant des armes dans toutes les directions. Et voilà, les cinq officiers affirment leur décision de renverser le président malgache, Andry Rajoelina. « On va prendre le pouvoir à partir d’aujourd’hui et on dissout le Sénat et la Haute Cour constitutionnelle », dit sans emphase le colonel Michael Randrianirina, le seul à être facilement identifiable depuis qu’il a prononcé samedi 11 octobre, depuis le camp militaire de son unité, le Capsat (Corps d’armée des personnels et des services des administratifs et techniques), au sud de la capitale, un discours qui a accéléré les événements à Madagascar.

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