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A son arrivée dans l’amphithéâtre de Draguignan (Var), mardi 4 février en début d’après-midi, Hélène Hurpy, maîtresse de conférences en droit, a trouvé plusieurs dizaines de tracts dispersés sur les pupitres. Sur fond bleu, blanc et rouge, des lettres capitales blanches se détachent, appelant à voter pour « la Cocarde étudiante, l’alternative patriote », lors des élections des mardi 4 et mercredi 5 février qui renouvellent une partie des instances représentatives de l’université de Toulon.
Sur ses tracts, la Cocarde étudiante, classée à l’extrême droite, revendique « la mise en place de la priorité nationale au sein de l’université, en supprimant la bourse d’excellence de l’université de Toulon réservée aux étrangers et en la remplaçant par une bourse réservée aux étudiants français dans le besoin ».
Avec l’aide du service de la scolarité, Hélène Hurpy récupère les documents, toute propagande électorale étant interdite dans le cadre d’un cours. « J’avais lu les premières dispositions du tract et il m’était apparu important de rappeler certains fondamentaux du droit, relate-t-elle. En faisant cela, je n’avais pas conscience de tomber dans un piège. Je ne m’étais pas aperçue que j’étais enregistrée par un étudiant. »
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