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Histoires Web mardi, janvier 14
Bulletin

Coincé sous l’essuie-glace arrière d’une voiture garée devant l’église Calvary, dans le quartier sud de Pasadena, un carton propose des « jouets et vêtements gratuits pour les victimes des incendies ». Dans le petit édifice presbytérien transformé en centre de dons, des couvertures, jeux et ustensiles de cuisine sont triés, étiquetés et installés sur des tables de fortune, avant de partir vers des lieux de stockage. Juste devant, sur l’avenue Fremont, la même scène de conductrices descendant les bras chargés de sacs pour les déposer à l’église se duplique à l’infini, à quelques pâtés de maisons à peine des 57 kilomètres carrés dévastés par l’Eaton Fire, un des incendies qui ravagent Los Angeles depuis mardi 7 janvier.

Sur la ville des anges, le soleil de janvier s’est réinstallé dimanche 12 janvier quand l’air, un peu purifié des cendres et des fumées épaisses qui flottaient depuis le début des incendies, a autorisé à tomber les masques filtrants. « L’heure dorée », comme l’appellent les Angelenos, ce moment où le soleil rougit le ciel avant de disparaître sur l’océan, a beau teinter d’une lumière sereine le toit de la petite église, la magie du moment n’opère pas. Elle n’opère plus sur une ville traumatisée.

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