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Histoires Web vendredi, juin 13
Bulletin

Au lendemain du meurtre de Mélanie G., la conférence de presse tenue, mercredi 11 juin, par le procureur de la République de Chaumont, Denis Devallois, est un exemple du genre. Alors que les rumeurs sur le profil et les motivations de l’adolescent qui a poignardé Mélanie G., une surveillante du collège de Nogent, se multipliaient dans la petite ville de Haute-Marne (3 500 habitants), sur les réseaux sociaux et les plateaux de télévision, le magistrat a détaillé les faits connus à ce stade.

Devant les enquêteurs, l’élève de 3e, dont la garde à vue a été prolongée de vingt-quatre heures mercredi matin, a dit avoir voulu tuer une assistante d’éducation, « n’importe laquelle », selon ses propos. « Il n’avait pas de grief particulier » contre Mélanie G., a fait savoir le procureur. L’adolescent a expliqué « avoir agi ainsi parce qu’il ne supportait plus le comportement des surveillantes en général, qui auraient eu, selon lui, une attitude différente selon les élèves » – sans que le garçon ne puisse citer d’exemple concret.

Y a-t-il eu un élément déclencheur ? Devant les gendarmes de Nogent, le garçon « établit peut-être (…) un lien entre le fait d’avoir été sermonné par une surveillante vendredi 6 juin, alors qu’il embrassait sa petite amie au sein du collège » et son geste du 10 juin, a poursuivi le magistrat. La victime n’était cependant pas la surveillante concernée.

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