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Histoires Web samedi, octobre 18
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Sur l’échelle de l’excentricité, où Londres est habitué aux positions les plus élevées, les allées de Frieze, la foire d’art contemporain, qui a ouvert ses portes à Londres mercredi 15 octobre et s’y tient jusqu’au dimanche 19, étaient inhabituellement en deçà. Moins de folie sur les cimaises, moins de provocation. En revanche, cette édition présentait assurément plus de diversité esthétique et géographique que n’importe où ailleurs.

Et surtout une prime donnée à la jeunesse, en position centrale dans la foire, alors qu’elle est habituellement satellisée aux recoins ou aux étages. Comme en 2024, les cadors du marché, regroupés au fond de la tente, ont cédé leur place de choix aux voix émergentes, positionnées dans l’entrée. Ce qui permettait aux visiteurs d’apprécier, avant d’être totalement épuisés, les peintures moralistes d’Omar Fakhoury chez Marfa’, une galerie de Beyrouth.

Autre première, l’intéressante section où un artiste reconnu met en lumière un de ses collègues moins en vue. L’artiste française Camille Henrot a choisi la prometteuse Ilana Harris-Babou, tandis que la star afro-américaine Amy Sherald propulse René Treviño, figure de la résistance queer à Baltimore. « On veut que la foire fonctionne pour tout le monde, et pas que pour une poignée de galeries, justifie Eva Langret, la directrice de Frieze depuis 2019. C’est aussi ça qui permet à Londres de rester stimulant. »

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