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Depuis qu’il est à la tête du gouvernement britannique, le travailliste Keir Starmer ne s’est pas illustré par son flair politique ou ses talents d’orateur. Mais ces dernières semaines, le dirigeant, qui est réputé pour préférer l’action aux mots, a montré qu’il voulait peser dans le débat sur la sécurité du continent européen, qui s’est spectaculairement accéléré depuis que Washington a pris langue avec Moscou pour mettre fin au conflit en Ukraine.
« Nous sommes à la croisée des chemins », a-t-il prévenu, dimanche 2 mars, à l’issue du sommet qu’il présidait à Londres, auquel étaient conviés une douzaine d’autres dirigeants, dont le Français Emmanuel Macron, l’Italienne Giorgia Meloni, le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte, ou la présidente de la commission européenne, Ursula von der Leyen.
Cette réunion avait été convoquée par Downing Street il y a une semaine, mais elle a pris une tournure dramatique après l’humiliation qu’ont fait subir Donald Trump et son vice-président, J. D. Vance, au président ukrainien, Volodymyr Zelensky, dans le bureau Ovale de la Maison Blanche, vendredi 28 février.
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