La rencontre a commencé par une manifestation de force. Avant d’atterrir à bord de Marine Force One, l’hélicoptère présidentiel, pour retrouver son homologue chinois Xi Jinping à Busan en Corée du Sud, Donald Trump a annoncé sur son réseau Truth Social qu’il avait donné l’ordre de « tester » les armes nucléaires américaines, vantant la rénovation de l’arsenal nucléaire lors de son premier mandat. « J’ai détesté le faire, mais je n’avais pas le choix ! La Russie est deuxième et la Chine loin derrière, mais elles seront à égalité d’ici cinq ans. En raison des programmes d’essais nucléaires d’autres pays, j’ai ordonné au Département de la guerre de commencer à tester nos armes nucléaires sur un pied d’égalité. Ce processus débute immédiatement. »
C’est dans ce contexte de reprise possible des essais nucléaires américains pour la première fois en trente-trois ans, en réponse au test mardi par la Russie d’un drone sous-marin capable d’emporter une charge nucléaire, qu’a commencé le « G2 », selon les propres mots de Donald Trump, dans les locaux gris et anonymes d’une base militaire attenante à l’aéroport de Busan.
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