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Histoires Web mardi, septembre 30
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Nous sommes en septembre, toute l’Assemblée nationale est morcelée, divisée et incapable de trouver un compromis. Toute ? Non. Car un groupe, peuplé de députés indépendants, résiste encore et toujours aux querelles de partis. Son nom : LIOT, pour Libertés, indépendants, outre-mer et territoires. Derrière ce sigle un peu fourre-tout, un groupe hétéroclite de vingt-trois élus, coincés tout en haut de l’Hémicycle.

Au-delà de son effectif, cette équipe créée en 2018 est surtout devenue un groupe qui compte, courtisé jusqu’au plus haut sommet de l’Etat. Et si une majorité d’entre eux a participé à la chute du gouvernement de François Bayrou, lors du vote de confiance, le 8 septembre (15 contre et 4 abstentions, 4 pour), cet ensemble d’élus maintient son ambition de proposer « une opposition constructive », selon l’expression utilisée par plusieurs députés LIOT, face à l’exécutif. Au point de devenir un modèle politique à suivre au Palais-Bourbon jusqu’en 2027 ?

C’est en tout cas un modèle singulier dans l’Hémicycle, dont il est parfois difficile de cerner les contours. Il rassemble des centristes proches de l’Union des démocrates et indépendants (UDI), non macronistes, des députés de droite ayant quitté Les Républicains (LR), des socialistes rejetant l’alliance du Nouveau Front populaire avec La France insoumise, des élus ultramarins et corses. « LIOT est une oasis dans une Assemblée nationale très polarisée. Malgré nos différences politiques, on est un groupe du vivre-ensemble », résume Estelle Youssouffa, députée (UDI) de Mayotte.

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